Le niveau de l’eau du Rhin est de nouveau bas et certaines barges ne peuvent déjà plus circuler à pleine capacité. Les pétrochimistes du bassin rhénan sont donc inquiets.
La baisse du niveau de l’eau du Rhin n’est pas sans incidence pour la pétrochimie rhénane. Si une barge ne peut être chargée au maximum de ses capacités, cela signifie que plusieurs d’entre elles seront nécessaires pour acheminer la même quantité de marchandise d’un point A à un point B. Une telle occurrence provoque une augmentation rapide des coûts logistiques pour la pétrochimie locale, et ces derniers sont bien évidemment reportés sur les acteurs situés en aval de la chaîne, c’est-à-dire les plasturgistes.
Les acheteurs de polymères le savent bien : éviter de passer par le Rhin lorsqu’on évolue dans le monde la pétrochimie est sinon très difficile, quasiment impossible. Plusieurs acteurs majeurs en sont en effet tributaires, soit tous ceux possédant des sites à Moerdijk, Ludwighshafen, Rotterdam ou Pernis, et de nombreux bassins industriels se nichent tout le long du fleuve, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas.
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